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Glossaire

Les termes et acronymes suivants sont fréquemment rencontrés dans le monde OS/2 --- et par extension dans cette arborescence.

APAR

« Authorized Problem Analysis Report ». Un correctif qui a été créé (ou qui le sera) par IBM afin de résoudre un problème spécifique. (Exemple : « Envoyez moi l'APAR 09761 ».)

ASPI

« Adaptec SCSI Programming Interface ». Un ensemble de services standard utilisé par des logiciels qui ont besoin d'accéder à des périphériques SCSI. OS/2 Warp gère le support ASPI pour les applications OS/2, DOS et Windows.

attributs supplémentaires

Voir EA.

BonusPak

Un ensemble complet d'applications de productivité personnelles, livré gratuitement avec OS/2 Warp. Le BonusPak inclut entre autre des outils pour parcourir Internet, un intégré, un logiciel de vidéo-conférence...

CID

« Configuration/Installation/Distribution ». Un terme généralement utilisé pour dénoter la capacité d'un produit à être installé à distance, via un réseau local. Voir aussi Démarrage à partir de l'unité B.

CSD

« Corrective Service Diskette(s) ». Voir CSD.

DASD

« Direct Access Storage Device ». Espace disque (généralement un disque dur).

DCE

« Distributed Computing Environment ». Un standard logiciel ouvert, créé par l'Open Software Foundation, et soutenu par IBM et d'autres fabricants, qui permet aux applications de s'exécuter à travers un réseau local et de répartir la charge de travail, sans nécessiter une mise en oeuvre complexe. DCE supporte les annuaires (pour accéder aux ressources du réseau), la sécurité (afin d'éviter les dommages que pourrait créer un programme erroné ou non autorisé) ainsi que d'autres fonctionnalités. OS/2 Warp est une plate-forme clef pour DCE, et IBM produit l'implémentation la plus complète de DCE disponible sur le marché.

DMA

« Direct Memory Access ». Canaux d'accès direct à la mémoire, qui permettent aux périphériques d'accéder directement à la mémoire de l'ordinateur sans nécessiter l'intervention du microprocesseur. L'utilisation de ces canaux peut améliorer les performances du système.

DPMI

« DOS Protect Mode Interface ». Une méthode employée par certaines applications DOS (entre autre Windows) pour accéder à la mémoire située au-delà des 640 premiers Ko sur les ordinateurs dotés d'un microprocesseur 80286 ou supérieur. OS/2 Warp peut gérer la mémoire DPMI pour les applications DOS et Windows. Voir aussi EMS et XMS.

EA

« Extended Attribute ». Informations supplémentaires que le système ou un programme associe à un fichier. Les attributs supplémentaires peuvent avoir différents formats (texte, bitmap, données binaires, etc.).

EMS

« Expanded Memory Specification ». La mémoire étendue EMS constitue l'une des interfaces standard permettant d'accéder à la mémoire située au delà de 1 Mo adressable par les ordinateurs dotés d'un microprocesseur Intel 80x86 ou supérieur. OS/2 Warp peut fournir de la mémoire EMS aux applications DOS. Voir aussi DPMI et XMS.

FAT

« File Allocation Table ». Le système de fichiers de DOS. Voir HPFS.

HPFS

Système de fichiers installable utilisant une mémoire tampon à court temps d'accès, appelée antémémoire, pour accéder à des volumes de disque importants.
Sous HPFS, les noms de fichier peuvent comporter jusqu'à 254 caractères.
Voir aussi Pourquoi utiliser HPFS.

IFS

« Installable File System ». Les systèmes de fichiers installables sont des pilotes OS/2 Warp qui gèrent différents systèmes de fichiers. Parmi ces systèmes de fichiers installables, on trouve NFS (utilisé avec les réseaux TCP/IP), CDFS (utilisé avec les unités de CD-ROM), HPFS et HPFS386 (livré avec Lan Server Advanced).

IPL

« Initial Program Load ». Le lancement d'un système d'exploitation (i.e., le démarrage ou le redémarrage du PC). Voir aussi RIPL.

multitâche

La capacité d'exécuter deux (ou plus) applications simultanément, en partageant le temps du microprocesseur entre elles. (En fait, les applications ne font que sembler s'exécuter simultanément, le microprocesseur passant très vite de l'une à l'autre.) Le multitâche coopératif, que l'on trouve dans Microsoft Windows et MacOS 7.5, nécessite que les applications soient conçues de sorte qu'elles « rendent » la main au système à intervalle régulier, afin que les autres applications puissent s'exécuter. Si pour une raison ou une autre une application refuse de « rendre » la main, les autres applications sont bloquées. Le multitâche préemptif, que l'on trouve par exemple dans OS/2 Warp et Unix, laisse le système d'exploitation maître du microprocesseur. C'est l'ordonnanceur du système d'exploitation qui alloue le temps processeur aux applications (et qui peut éventuellement modifier la priorité d'icelles).

multithreading

La capacité d'un système d'exploitation à gérer ce qui est parfois appelé « unité d'exécution multiple » ou « processus léger », c'est à dire des sous-tâches créées par des applications. Par exemple, un traitement de texte peut être conçu de sorte que chaque opération d'impression soit réalisée dans une unité d'exécution (thread) séparée. Cette unité d'exécution pourra s'exécuter en même temps que le traitement de texte, en arrière plan, de sorte que l'utilisateur pourra immédiatement continuer à utiliser l'application. OS/2 v1.0 a été le premier système d'exploitation important à gérer les unités d'exécution multiples.

objet

L'élément de base d'interaction avec OS/2 Warp. Dans certains environnements, tel Windows, les utilisateurs ne travaillent qu'avec des fichiers. Dans d'autres environnements, tel le Macintosh, les utilisateurs travaillent avec des documents et des applications. Avec OS/2 Warp, les utilisateurs travaillent avec des objets (les fichiers et les documents en étant deux sortes). OS/2 Warp est simple à utiliser parce que les objets ne souffrent pas de limitations dues à l'ordinateur (telles que la longueur des noms des objets). En fait, tous les objets s'utilisent d'une manière semblable, avec des différences dues à l'idée qu'un être humain se fait de leur comportement. Par exemple, avec OS/2 Warp, tout objet (y compris le bureau, qui est un objet de type dossier) a un menu contextuel, affiché en appuyant sur le bouton 2 de la souris. Les objets Imprimante ont des options qui leurs sont propres (comme Modification de l'état... ou Imprimante par défaut). De même, les objets Document peuvent avoir leurs propres options (comme Impression). Les objets Unité ayant Formatage du disque.... L'idée générale est que c'est l'utilisateur, et non l'ordinateur, qui décide de la manière d'utiliser et de manipuler les objets, dans toute la mesure du possible.

OpenDoc

Un ensemble de technologies (dont l'ajout à OS/2 Warp est prévu pour 1995) qui, ensembles, offriront une flexibilité inégalée quant à la manière dont les applications et les objets pourront être combinés, manipulés et transformés par les utilisateurs. OpenDoc reconnaît que les gens créent des documents de plus en plus complexe, y compris des documents contenant du son ou des séquences vidéo, et qu'ils ont besoin de pouvoir stocker, gérer, lier et éditer ces documents simplement, sans complications inutiles. OpenDoc est un standard supporté par les membres du Component Integration Laboratories, comprenant IBM, Apple, Lotus, Novell/WordPerfect et de nombreux autres éditeurs. SOM est l'une des technologies clef d'OpenDoc (et le Shell du Bureau électronique et ses applications, y compris IBM Works, démontre dès aujourd'hui quelques uns des aspects d'OpenDoc).

OpenDoc fait partie des grands chantiers de l'informatique logicielle. Le principe d'OpenDoc est que le document doit être maître et non l'application qui permet de le réaliser. Autrement dit, le but est d'obtenir un document multi plate-forme, multi-environnement, sur lequel travailleront des boîtes à outils propres à chaque environnement.

PM

« Presentation Manager ». Le Gestionnaire de présentation est l'ensemble des services utilisés par les programmeurs et le Shell du bureau électronique, et qui fournissent les éléments de base de l'interface utilisateur (fenêtres, barres de défilement, menus, ...).

PMR

« Problem Management Record ». Un numéro attribué par IBM pour identifier un problème rapporté par un utilisateur. (En France, lorsque vous rapportez un problème, vous vous verrez attribuer un numéro de dossier --- par exemple, le problème relatif au verrouillage majuscule porte le numéro de dossier 65502.)

PPP

« Point-to-Point Protocol ». Une méthode de communication utilisée pour transmettre un protocole réseau (en particulier TCP/IP) via un modem, une connexion ISDN (Numéris) ou une autre liaison série. Bien que PPP soit plus « lourd » que SLIP, il est considéré comme son successeur. PPP est disponible avec le kit de connexion à Internet, gratuitement.

RIPL

« Remote Initial Program Load ». La capacité de lancer (démarrer) un PC (charger le système d'exploitation) via un réseau local. Voir IPL.

Sélecter

v. tr. Effectuer une opération de sélection sur un ordinateur. Ce n'est pas moi qui le dit, mais mon dictionnaire (Larousse Lexis, 1992).

Shell du bureau électronique

Interface utilisateur graphique orientée objets la plus communément employée avec OS/2 depuis la version 2.0. Elle inclut les icônes, les dossiers, la personnalisation par glisser-lâcher, les bloc-notes de paramètres et tout ce qui est nécessaire pour permettre à l'utilisateur d'interagir avec le système et les applications.
Comme le laisse entendre la phrase « ...la plus communément employée... » il existe d'autres interfaces pour OS/2, comme TSHELL, MSHELL ou FileBar...

SLIP

« Serial Line Internet Protocol ». Un moyen pour transmettre les données générées par TCP/IP via un modem ou une connexion ISDN (Numéris). SLIP peut être utilisé lorsque vous vous connectez à un prestataire Internet (par exemple IBM Global Network) en utilisant le kit de connexion à Internet.

SMP

« Symetric Multiprocessing ». Un ensemble de technologies qui permet à deux (ou plus) processeurs d'être utilisés par un système d'exploitation pour fournir une plus grande puissance de calcul aux applications. Avec SMP, les processeurs sont traités plus ou moins également (les applications pouvant s'exécuter sur n'importe lequel des processeurs, voir même sur tous, de manière interchangeable, à la discrétion du système d'exploitation). Le multiprocessing simple (non symétrique) implique généralement que chaque processeur est dédié à une tâche donnée (comme gérer le système de fichiers), réservant le processeur principal pour les tâches générales. La version SMP d'OS/2 fonctionne entre autre sur les systèmes conformes au standard MPS (Multiprocessing Specification) 1.1 d'Intel

SOM

« System Object Model ». La conception sous-jacente qui permet aux applications s'exécutant sous OS/2 Warp d'être si intégrées les unes aux autres, en partageant des données et, même, des objets exécutables rapidement et simplement. Le Shell du bureau électronique est l'application OS/2 Warp basée sur SOM la plus grosse et la plus complexe, mais de nombreuses autres applications utilisent intensivement SOM (IBM Works, cc:Mail pour OS/2, IBM Workframe 2.1, DeScribe 5, Mesa 2, ...). Pour les programmeurs, SOM est totalement conforme aux standards CORBA, totalement distribuable (via un réseau) sans nécessiter de reprogrammation, et est une vraie technologie objet (héritage, encapsulation et polymorphisme). Les objets SOM s'exécutant sous OS/2 Warp sont complètement protégés les uns des autres, et ne partage pas le même espace d'adresse. SOM est l'une des technologies clef d'OpenDoc, est disponible sur de nombreuses plates-formes, et a été déclaré « US Federal Government open software standard ».

SP

« Service Pak ». Voir CSD. Quelque fois employé avec un numéro (« SP 2 ») pour désigner un Service Pak particulier.

Taligent

Société fondée par IBM et Apple (et rejointe par Hewlett-Packard), ayant pour mission de développer un ensemble de technologies logicielles objet --- dont les « framework » --- qui seront utilisées par les sociétés mères pour leurs produits (dont OS/2 Warp).

TCP/IP

« Transmission Control Protocol/Internet Protocol ». Un protocole, largement répandu et disponible sur un très grand nombre de plates-formes, qui permet aux informations d'être transmises via un réseau. TCP/IP est le protocole utilisé par Internet, et est utilisé via une connexion SLIP par le kit de connexion à Internet d'OS/2 Warp.

unités d'exécution multiples

Voir multithreading.

URL

« Universal Resource Locator ». Une notation standard pour désigner (et accéder à) une ressource Internet qui est utilisée par les clients WWW (tels IBM WebExplorer).

Win-OS/2

La version modifiée par IBM de Windows, basée sur le code source de Microsoft, qui permet l'exécution sous OS/2 des applications Windows. Windows n'est pas émulé lorsqu'il s'exécute sous OS/2 ; c'est une version de Windows, juste un peu modifiée, qui est utilisée. OS/2 Warp est disponible avec ou sans Win-OS/2. La version d'OS/2 Warp sans Win-OS/2 est conçue pour utiliser une copie de Windows ou de Windows for Workgroups existante (si présente) pour exécuter les applications Windows sous OS/2 Warp. Dans ce cas, cette copie de Windows ou de Windows for Workgroups est aussi souvent appelée Win-OS/2.

Workplace OS

Un ensemble de technologies (pas un produit) qu'IBM utilise pour créer les futures versions d'OS/2 Warp (comme OS/2 Warp pour PowerPC) et d'autres systèmes d'exploitation. Les clefs de cet ensemble de technologies sont le Microkernel IBM (basé sur le microkernel MACH de Carnegie-Mellon University) et la capacité à supporter des « personnalités » multiples. La stratégie « Workplace » permet à IBM (et, en fait, à d'autres fabricants) de créer des systèmes d'exploitation portables et fiables qui peuvent être facilement reconfigurés pour répondre aux besoins des utilisateurs.

WPS

« Workplace Shell ». Voir Shell du bureau électronique

XMS

« Extended Memory Specification ». Une méthode employée par certaines applications DOS pour accéder à la mémoire située au-delà des 640 premiers Ko sur les ordinateurs dotés d'un microprocesseur 80286 ou supérieur. OS/2 Warp peut gérer la mémoire XMS pour les applications DOS. Voir aussi DPMI et EMS.

ML