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Ce document n'est pas un didacticiel --- pour cela, consultez le tutoriel d'OS/2 Warp. Il essaye plutôt de répondre à quelques questions précises que vous pourriez être amené à vous poser en utilisant OS/2 Warp.
Un grand nombre d'outils GNU et Unix ont été portés sous OS/2 Warp, et sont disponibles via ftp. Un paquetage uucp, UUPC/Extended, est disponible via ftp.clarkson.edu, dans le répertoire pub/uupc. Posez vos questions à help@kew.com.
De plus, le Hamilton C Shell est disponible auprès de Hamilton Labs (par téléphone au 978-440-8307 ou par courrier électronique à hamilton@hamiltonlabs.com). La Thompson Toolkit, un interpréteur de commande semblable au Bourne Shell, et awk sont publiés par Thompson Automation (tél. 206-224-1639). MKS (tél. 519-884-2251, courrier électronique pat@mks.com) publie un grand nombre d'utilitaires standards Unix pour OS/2 Warp. Une version OS/2 Warp de lint est disponible auprès de Gimpel Software (tél. 215-584-4261). OS/2 Warp est livré avec un ensemble de logiciels offrant un accès complet à Internet, appelé le kit de connexion à Internet. Des serveurs X Windows pour OS/2 Warp sont disponibles auprès d'IBM, d'Hummingbird et d'AESoft.
Les utilitaires DOS et Windows continuent à bien fonctionner avec OS/2 Warp.
Essayez d'abord d'utiliser le Shell du bureau électronique pendant quelques temps. Parcourez le tutoriel, l'index principal et le contenu du dossier Informations. Une fois que vous commencerez à être habitué au Shell du bureau électronique, il se peut que vous ne souhaitiez plus jamais revenir en arrière.
Si vous continuez cependant à préférer le comportement de Windows, suivez les instructions du Guide d'utilisation (ou du Manuel de référence ) pour employer l'utilitaire MAKEINI avec le fichier de configuration WIN_30.RC.
Notez que vous pouvez exécuter le Gestionnaire de programme de Win-OS/2 sur votre bureau, et que vous pouvez l'utiliser pour lancer des applications Windows, DOS, et même OS/2. Utiliser ainsi le Gestionnaire de programme peut rendre plus à l'aise les utilisateurs habitués à Windows.
Avant de relancer le système en appuyant sur Ctrl+Alt+Suppr, essayez Ctrl+Échap. N'appuyez plus sur une autre touche, et ne bougez plus la souris. Attendez jusqu'à une minute. La liste des tâches ou un message d'erreur devrait apparaître. À ce moment, vous pouvez fermer l'application fautive --- laissez lui un peu de temps pour se fermer. (Essayez Alt+Échap si vous aviez désactivé Ctrl+Échap dans les paramètres DOS de cette application. Si vous n'obtenez aucune réponse, réutilisez Ctrl+Échap ou Alt+Échap jusqu'à ce qu'un message apparaisse.) Notez que le Shell du bureau électronique peut se relancer de lui même sans affecter les autres applications en cours d'exécution, s'il « plante ».
Si le système est totalement bloqué, et ne répond même pas à Ctrl+Alt+Suppr, essayez de presser deux fois Ctrl+Alt+VerrNum. Un message vous proposera de créer des disquettes de clichage. Vous pouvez le faire (le Manuel de référence décrit le processus de clichage), ou vous pouvez relancer le système en pressant Ctrl+Alt+Suppr.
Pour faire que les applications ne redémarrent pas automatiquement, consultez la section Truc et astuces. Pour replacer le bureau dans son état initial (celui obtenu à l'issue de l'installation), ou pour effectuer d'autres opérations de secours, utilisez Alt+F1 au lancement du système (lorsque vous voyez apparaître un petit rectangle blanc en haut à gauche de l'écran, avant l'affichage du logo d'OS/2 Warp).
Consultez la description des commandes START et DETACH dans le Manuel de référence.
Si vous souhaitez lancer des applications DOS avec des paramètres autres que ceux par défaut, utilisez un utilitaire tel STARTD. Si vous souhaitez lancer une application OS/2 Warp à partir d'une session DOS, utilisez OS2EXEC. Ces deux utilitaires (ainsi que quelques autres équivalents) sont disponibles via ftp.
OS/2 Warp intègre Adobe Type Manager pour OS/2 et pour Windows. Un ensemble de police de base (Courier, Helvetica et Times New Roman) est inclus avec Warp et est installé (si sélecté) à la fois pour OS/2 et Windows.
Chaque police que vous installerez sous OS/2 Warp et/ou Win-OS/2 doit contenir au moins deux fichiers, avec comme extension PFB et AFM. Pour installer une police afin qu'elle soit utilisable sous Win-OS/2, utilisez le panneau de contrôle d'ATM. Un fichier PFM sera automatiquement construit à partir du fichier AFM s'il n'existait pas déjà. Pour installer une police afin qu'elle puisse être utilisée par les applications OS/2 Warp, sélectez OS/2 -> Configuration du système -> Palette de polices -> Edition de police -> Ajout.
Les fichiers PFM peuvent être convertis en fichier AFM au moyen de l'utilitaire PFM2AFM, disponible via ftp. (Cependant, ces fichiers AFM convertis donnent parfois d'étranges résultats .) Les fichiers AFM des polices vendues par Adobe se trouvent sur ftp.mv.us.adobe.com, les fichiers PFB devant, eux, être achetés. De nombreuses polices du domaine publique pour ATM sont disponibles via ftp. AllType, Fontmonger et Fontographer peuvent convertir des polices TrueType en Adobe Type 1 et inversement.
Les fichiers contenant les polices peuvent être partagés entre Win-OS/2 et OS/2 Warp. Pour qu'il en soit ainsi, installez les polices en utilisant le panneau de contrôle ATM et la Palette de polices, en spécifiant le même répertoire cible (en général, \PSFONTS).
Notez que pour certaines versions d'OS/2, IOPL=YES doit apparaître dans le fichier CONFIG.SYS pour un bon fonctionnement d'ATM (c'est le paramètre par défaut).
Pour obtenir des conseils sur les réglages d'OS/2 Warp (y compris en ce qui concerne l'utilisation des Jeux), consultez les informations contenues dans le dossier Informations. De plus, certains outils ont été développés qui permettent d'améliorer les performances :
Voici quelques étapes simples pour régler OS/2 Warp :
Le chargement rapide n'apportera aucun bénéfice si (a) vous avez activé l'option « Session séparée » pour les applications Windows ou si (b) la session Chargement rapide est dans un mode d'exécution différent de vos applications Windows. En d'autres termes, si la session Chargement rapide est en mode d'exécution étendu, les applications que vous lancerez à partir du bureau devront aussi d'exécuter en mode étendu. Vous pouvez ajuster le mode d'exécution de la session Chargement rapide en sélectant la plaquette Paramètres Win-OS/2 du bloc-notes Configuration de WinOS/2. Le mode d'exécution des applications Windows est spécifié dans leurs bloc-notes Paramètres respectifs. Si les modes d'exécutions ne sont pas identiques, l'option Chargement rapide peut en fait diminuer les performances.
En règle générale, la taille totale (combinée) des antémémoires doit être d'environ 10% de la mémoire disponible. Par exemple, si vous avez un système avec 12 Mo de mémoire, alors vous pouvez attribuer un peu plus d'un méga-octet (1024Ko) à l'antémémoire disque. Les tailles de l'antémémoire des trois systèmes de fichiers les plus connus sont contrôlés par les lignes suivantes du fichier CONFIG.SYS :
DISKCACHE=xxxx[,...] IFS=[...]HPFS.IFS /CACHE:yyy [...] IFS=[...]CDFS.IFS /C:zz [...]
(pour FAT, HPFS et CD-ROM, respectivement). La notation « [...] » utilisée ci-dessus indique que des paramètres optionnels additionnels sont disponibles pour ces lignes. Remplacez « xxxx » ou « yyyy » par la taille d'antémémoire que vous souhaitez (en kilo octets). Par exemple, pour attribuer 1 Mo à l'antémémoire des disques FAT :
DISKCACKE=1024
Remplacez « zz » par la taille que vous souhaitez attribuer à l'antémémoire des disques CD-ROMs en bloc de 64 Ko. Par exemple, pour spécifier une taille d'antémémoire de 128Ko pour les unités de CD-ROMs, utilisez :
IFS=[...]CDFS.IFS /C:2
Pour plus d'informations sur la configuration des antémémoires disque, reportez vous au Manuel de référence.
OS/2 Warp ne gère pas les ressources système comme DOS. La mémoire est gérée comme une ressource virtuelle, utilisée intelligemment. Par exemple, OS/2 Warp conserve des portions de code inutilisées (« dormantes ») en mémoire, si cette mémoire n'est pas requise par ailleurs, sur la supposition que ce code peut être utilisé à nouveau. De même, la quasi-totalité d'OS/2 Warp (et la plupart des applications en cours d'exécution, quel qu'en soit le nombre) peut être transféré vers le fichier d'échange si une grande quantité de mémoire réelle est requise. Les utilitaires qui affiche la quantité de mémoire « libre », alors, ne donnent qu'une indication sommaire, relative. (Ces utilitaires échouent aussi souvent parce que la plupart d'entre eux ne retourne que la taille du plus grand bloc contigu de mémoire. Et quelques uns n'indiqueront jamais plus de 16 Mo de RAM parce qu'ils ont été conçus pour OS/2 1.x.)
Similairement, les utilitaires qui mesurent la charge du système (comme l'objet Activité du processeur) ne donnent pas toujours des indications fiables. Une impression subjective est souvent meilleure. L'objet Activité du processeur (et d'autres utilitaires semblables) se basent sur le temps processeur alloué à une unité d'exécution s'exécutant avec la priorité la plus faible possible. Cette méthode donne parfois des résultats erronés.
Ceci dit, il existe des outils de mesure et d'optimisation plus rigoureux, comme IBM System Performance Monitor/2, BenchTech (Synetik, tél. (USA) 303-241-1718), OR/SysMon (International OS/2 User Group, tél. (UK) +44-285-641175 ou FAX +44-285-640181), CPU Monitor (BonAmi), et Performance 3.0 (Clear & Simple, tél. (USA) 203-658-1204).
Notez que le fichier de pagination d'OS/2 Warp est conçu pour se comporter avec de l'hystérésis. Il met plus de temps à diminuer qu'à augmenter en taille, en considérant que de la mémoire nécessaire une fois peut l'être à nouveau. Il diminuera au bout d'un certain temps, si la charge du système est durablement moins importante.
Les images couleurs utilisées pour le fond du Shell du bureau électronique ou des dossiers peuvent ne pas être affichées correctement (couleurs incorrectes ou manquantes) à cause d'une mauvaise concordance avec la palette par défaut d'OS/2 Warp. À la différence de Windows, par défaut, OS/2 Warp n'ajuste pas la palette pour accommoder les images affichées en arrière-plan (afin que les couleurs du reste du bureau ne soient pas modifiées). Les applications, cependant, peuvent toujours contrôler la palette des couleurs lorsqu'elles sont au premier plan.
Si vous souhaitez que le Shell du bureau électronique modifie la palette, lorsque c'est possible, afin d'améliorer l'aspect de vos fonds d'écran, cochez la case intitulée Optimisation de la gestion des palettes, située sur la première page du bloc-notes de paramètre de l'objet Système du dossier Configuration du système. Une autre possibilité est d'utiliser l'un des nombreux fonds d'écran spécialement préparé pour le Shell du bureau électronique (disponibles via ftp). Une dernière possibilité est d'utiliser un utilitaire permettant de créer/convertir une image de sorte que sa palette de couleurs soit compatible avec celle du Shell du bureau électronique. Par exemple, JoeView (disponible via ftp) peut être utilisé pour importer des images GIF, Windows BMP et PCX et les sauvegarder au format OS/2 BMP avec une palette ajustée.
Notez que les images en arrière-plan consomment de l'espace mémoire. Vous devez les utiliser avec modération. Aussi, si vous avez défini un papier peint pour le bureau de Win-OS/2, il se peut que vous subissiez quelques distorsions de couleurs lorsque vous utiliserez les applications Windows sur le bureau d'OS/2. Désactiver le papier peint de Win-OS/2 pour remédier au problème.
Utiliser un DOS réel à partir d'OS/2 Warp permet certaines choses impossibles à faire en utilisant l'émulateur DOS d'OS/2 Warp. Par exemple, une session DOS spécifique permet d'utiliser une unité de CD-ROM ou une carte réseau pour laquelle il n'existe qu'un pilote de périphérique DOS. Une session DOS spécifique peut aussi permettre d'utiliser à nouveau une application qui ne cesse de produire des « Erreur de division par zéro ».
Ces sessions DOS spécifiques ne peuvent en général pas partager les périphériques non directement contrôlés par OS/2 Warp. Donc, par exemple, si vous avez chargé dans une session DOS spécifique un pilote pour une carte réseau, vous ne pourrez sans doute pas démarrer une autre session DOS spécifique qui accéderait à cette même carte.
Les sessions DOS spécifiques sont étudiées dans le Manuel de référence (à VMDISK), l'index principal et le Guide d'utilisation. Vous devez d'abord consulter ces documents. Cependant, si vous hésitez encore quand à la manière de configurer votre système pour utiliser des sessions DOS spécifiques, suivez les étapes suivantes :
DEVICE=FSFILTER.SYS DEVICE=C:\OS2\MDOS\HIMEM.SYS DEVICE=C:\OS2\MDOS\EMM386.SYS DEVICE=C:\OS2\MDOS\ANSI.SYS
Remplacez l'ID d'unité « C: » par celle où est installé OS/2 Warp si besoin. Ajoutez les autres lignes requises par votre application (comme une unité de CD-ROM ou une carte réseau), mais n'incluez aucun gestionnaire XMS, EMS, de souris ou de mémoire. Assurez vous que tout est référencé par un chemin complet, avec l'ID d'unité et le chemin, comme plus haut.
C:\OS2\MDOS\MOUSEen changeant « C: » si nécessaire. Ajoutez les autres lignes requises par votre application (comme PATH, SET PROMP, etc.). Assurez vous que \OS2\MDOS est référencé dans le chemin PATH.
Vous devez maintenant pouvoir simplement cliquer deux fois sur cet objet pour lancer la session DOS spécifique. Si vous voulez accéder à l'unité A à partir de cette session, utilisez la commande FSACCESS. Consultez le Manuel de référence pour plus de détails.
Lorsque vous formatez votre disquette DOS, vous pouvez souhaiter ajouter des paramètres sur la ligne de commande afin de réduire la taille de la disquette. Plus la disquette est « petite », moins l'image de la disquette créée par VMDISK prendra de place sur votre disque dur. Consultez votre manuel DOS pour plus de détails, ou utilisez l'exemple donné plus haut.
REXX est intégré avec chaque copie d'OS/2 Warp (et est aussi connu sous le nom de Procedures Language/2). C'est un langage de programmation interprété, d'usage général, qui a été introduit sur les grands systèmes IBM il y a plus de dix ans. REXX est très facile à apprendre et à utiliser. Il est particulièrement apte à manipuler les chaînes de caractères, et possède des caractéristiques difficiles à implémenter dans un langage compilé (comme la capacité de lire son propre code source ou d'exécuter une chaîne de caractère comme une commande).
Les applications OS/2 Warp peuvent utiliser REXX comme langage de script commun, ce qui signifie que les utilisateurs n'ont pas besoin d'apprendre un langage ou des macro-commandes pour chaque application. Par exemple, les versions OS/2 Warp de Lotus 1-2-3 ou Borland Objectvision s'interfacent avec REXX. L'extension multimédia d'OS/2 Warp (MMOS/2) possède une interface REXX, et donc les programmes REXX peuvent jouer, enregistrer et manipuler des documents sonores et vidéo. Et REXX peut être utilisé pour créer des fichiers de commandes complexes (et interactifs), car il est également interfacé avec l'interpréteur de commande d'OS/2 Warp. De plus, trois outils de développement rapide visuels (des outils qui permettent de créer simplement et rapidement des applications en manipulant des objets par glisser-déposer), VisPro/REXX de HockWare, VX REXX de Watcom et Gpf REXX, sont maintenant disponibles.
Pour plus d'informations sur l'interprète REXX d'OS/2 Warp, consultez REXX Information dans le dossier Informations. Pour plus d'informations sur REXX en général, consultez la FAQ REXX (disponible via ftp), ou consultez l'un des nombreux livres consacrés à REXX et OS/2 Warp. Vous pouvez aussi consulter le serveur HTML dédié à REXX
Voici quelques conseils et trucs pour REXX :
DIR *.TXT | RXQUEUEpour voir. (En d'autres termes, « pipez » la sortie du programme vers RXQUEUE.) Pour utiliser ce qui précède dans un programme REXX, essayez
/* Exemple */ WHILE QUEUED() > 0 PARSE PULL X SAY X END
REXXTRY DO X=1 TO 10; SAY X; END
Les séquences d'échappement ANSI permettent de contrôler le curseur et l'écran dans les sessions OS/2 Warp en mode caractère (plein écran ou en fenêtre). Par défaut, le support ANSI est activé (il peut être désactivé par la commande ANSI OFF). Le support ANSI peut aussi être activé pour les sessions DOS si le pilote de périphérique ANSI.SYS est chargé. Consultez le Manuel de référence pour plus de détails.
Les séquences d'échappement ANSI suivantes sont disponibles :
Vous pouvez utiliser les séquences d'échappement ANSI dans la variable d'environnement PROMPT pour créer des invites de commandes complexes. Reportez-vous au Manuel de référence (à la rubrique PROMPT) pour plus de détails.
Par exemple, si vous avez un écran couleur, éditez votre fichier CONFIG.SYS en ajoutant
SET PROMPT=$e[32;40m$e[1m[$P]$e[0m
pour obtenir une invite de commande plus colorée. (Respectez les différences Majuscules/minuscules.) Vous pouvez faire la même chose pour vos sessions DOS si vous ajoutez une ligne PROMPT dans votre fichier AUTOEXEC.BAT, en supposant qu'ANSI.SYS soit chargé. Notez que la séquence $i active l'affichage d'une ligne d'aide en haut de l'écran ou de la fenêtre. Elle n'est pas inclue dans l'exemple précédent.
ML